Bis repetita du Loire Princesse


Fin juin 2024, le Loire Princesse, en voulant passer sous le pont d’Ingrandes- Le Fresne, a accroché celui-ci avec les garde-corps de son pont supérieur. Une petite video de Ouest France permet de voir le bateau reculer sous l’effet du courant et des personnels s’agiter sur le pont supérieur pour récupérer ou abaisser les garde-corps restants. L’action sur la vitesse des roues à aubes permet de maintenir le navire sensiblement en ligne, manœuvre délicate et peu orthodoxe entre les piles du pont. Selon Ouest France, le commandant du Loire Princesse échange par talkie-walkie avec le second capitaine en poste sur le pont soleil du bateau croisière lequel commandant précise à Ouest France : « Il a sans doute paniqué car il ne m’a pas dit qu’il fallait arrêter le bateau. Quand j’ai entendu du bruit, c’était trop tard. Cela ne fait que quelques mois qu’il navigue sur le Loire Princesse. Je ne lui ai peut-être mal expliqué tous les tenants et aboutissants. Le radar, la cheminée étaient abaissés mais pas les garde-corps. Une erreur d’interprétation. » Erreur d’interprétation fâcheuse qui aurait pu avoir des conséquences plus graves. Simple question : dans les passages délicats, le commandant de bord ne doit-il pas être au poste de commandement et maîtriser la conduite du navire dont il est responsable ?

Le Loire Princesse n’en est pas à son coup d’essais puisque, en février 2019, il était déjà entré en collision avec le Pont Audibert à Nantes. Cette fois, là aussi, le niveau de l’eau était trop haut !... En d’autres termes n’est pas marin d’eau douce qui veut.

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